Tu es une étoile et Dieu veut que tu brilles !
- Sadia Groguhé
- 5 févr. 2022
- 3 min de lecture
Ceci est un témoignage, un partage d’une parcelle de vie afin de reprendre courage et avancer.
J’ai rencontré Dieu, Jésus-Christ mon sauveur et Seigneur. C’est bien plus qu’une envie de vivre qu’il m’a transmise, mais plutôt la VIE ! Je rends grâce chaque jour pour son amour et pour le Saint-Esprit qui a fait sa demeure en moi...
Un avenir merveilleux vous a été promis
Jérémie 29.11 : « Car je connais les projets que j'a formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance »
En effet j’ai eu 16 ans et 20 ans et j’ai voulu mettre fin à mes jours, à ma vie. Je vivais à ce moment-là une solitude et une peine insurmontables, j’étais seule prisonnière de ma tristesse et de mon vide. J’ai alors fait plusieurs tentatives pour m’enlever la vie, en finir avec tout ce que je croyais insurmontable et sans fin.
Murée dans mon silence, car je ne disais à personne mes maux et ma détresse, j’étais au bord du gouffre. Une sournoise et incompréhensible descente aux enfers, et à chaque fois cette envie irrésistible d’en finir.
Des tourments dans la tête, dans le cœur je criais pourtant fort mais seul retentissait l’écho de ma peine. Aucune lueur d’espoir, seule cette douleur envahissante qui resserrait mon cœur et mon esprit dans un étaux. Cet étaux qui m’empêchait de respirer et de vivre ! Et pourtant, j’étais jeune, une enfant avec, paradoxalement, une envie de vivre et d’aimer la vie ! Pas ma vie, mais la vie ! J’avais des rêves et des espoirs et alors surgissait une petite lumière qui a certains moments me conduisait hors du tunnel de ma peine !
Je voulais vivre et pour cela j’étais prête à mourir !
Qui aurait pu comprendre cela ? Pour moi, personne. Je ne savais pas qu’il y avait des gens qui pouvaient comprendre, je ne savais pas que d’autres aussi traversaient ces tourments. Je ne faisais pas confiance aux adultes ; ils allaient me juger et ne pas me comprendre. Je ne me sentais pas suffisamment aimée, et je croyais tout simplement qu’il fallait en finir une bonne fois pour toute.
J’étais seule engloutie par ma solitude et mon désespoir ! Ressentir le vide, sans pouvoir expliquer pourquoi ni comment cela était possible. Il n’y a pas de mots pour parler de cette douleur psychique sans fin. J’avais des bleus à l’âme et non pas au corps et c’est cela qui est difficile à expliquer. Car on ne voit rien et on ne descelle rien de l’extérieur. Celui ou ceux qui partagent ta vie ne voient rien, n’entendent rien de ta souffrance. J’étais seule, désemparée et meurtrie et seule la mort semblait être ma compagne. La mort nous parle, elle se fait ta consolatrice pour mieux s’emparer de ta vie. C’est une traîtresse, une illusion qui te fait croire que c’est mieux ainsi, et qu'il faut mourir et disparaître pour vivre.
Quel gros mensonge !
Penses à tes rêves illimités, à ce que ta présence apporte au monde, à ton entourage, ta famille, tes amis et parfois même à des inconnus ! Tu es précieux, unique et n’oublies pas que nous sommes tous des étoiles filantes, qui passent vite dans ce ciel qu' est la vie, alors prend le temps de briller, d’illuminer ta route et celle des autres !
Choisis la vie ! Et merci d’exister !
« J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives. » Deutéronome 30. 19

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