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Restaurée et Libre

  • Photo du rédacteur: Sadia Groguhé
    Sadia Groguhé
  • 9 août
  • 2 min de lecture
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Esaïe 61:1

« L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, Car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance; »


Être victime d’abus sexuel à un jeune âge…


Ce traumatisme ne reste pas enfermé dans le passé. Il se fige dans notre mémoire mais continue d’imprégner notre présent.

La blessure reste vive, jamais refermée, car elle n’a pas été transformée. Au contraire, elle est ravivée à chaque événement qui résonne avec la douleur initiale. C’est un scénario qui se répète : je suis encore cette victime, impuissante à guérir, enfermée dans un cœur asséché qui ne sait plus aimer.


La honte, la culpabilité, la colère, la peur deviennent les barreaux d’une prison intérieure, nous privant de notre liberté.

Comment se libérer de ce qui semble appartenir au passé, mais qui continue à dicter notre présent ?

Comment redevenir entière quand une part de soi a été arrachée, quand l’identité même de femme ou d’être humain semble brisée ?


Oui, la guérison est possible.

Pas en oubliant, mais en traversant.

En apprenant à pardonner… à soi-même, à l’autre, aux témoins silencieux, et même à Dieu.


C’est le cri d’un cœur qui veut aimer, qui veut croire qu’un demain plus serein est possible.

Mais comment s’aimer quand, au fond de soi, on rêve d’une autre vie, d’un autre soi ?

On devient alors une doublure de nous-mêmes, présentant au monde un masque : souriant, serviable, apaisé… mais faux.


Ce mensonge, cette identité de survie, doit être mis en lumière. Il faut le traquer, le déconstruire, y renoncer…

Pour enfin embrasser notre véritable identité : celle que nous avons en Christ.

Nous jeter dans les bras du Père, retrouver notre place d’enfant bien-aimé.


C’est par cette réconciliation profonde que l’on peut renaître à la vie, à l’amour, à la paix, à la joie.


Sans ce retour à la source, nous errons, telles des âmes en peine, privées de l’héritage que Jésus nous a acquis à la croix.

Alors oui, plongeons dans son sang précieux, laissons-nous laver, restaurer…

Et reprenons notre liberté. Celle que Lui seul peut véritablement nous offrir, et surtout qu’il nous a déjà offerte à la croix.

 
 
 

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